C’était en une froide nuit de novembre (le 13) que Baxter Dury passait en Belgique.
Mais faisons ça dans l’ordre. Le premier à monter sur la scène de l’Orangerie s’appelle Nicolas Michaux. Accompagné de ses musiciens, il nous fait voyager dans les quatre coins du monde, mélangeant l’anglais et le français avec subtilité. Les morceaux s’enchainent, dont le très érotique « Un imposteur », pendant près d’une demi-heure pour le plus grand plaisir des spectateurs présents. Le groupe descend de scène, mais on aurait aimé qu’ils restent avec nous un peu plus longtemps.
Le moment est alors venu pour Baxter Dury et ses 5 acolytes de monter sur cette scène où flotte un cygne gonflable.
Baxter Dury incarne l’Angleterre à lui tout seul, la classe, le côté je m’enfoutiste et l’alcool compris.
Force est de constater qu’il n’est pas qu’un « fils de ». Alors que beaucoup se sont cassés la gueule en essayant de réussir avec pour seul talent celui de ses illustres parents, Baxter, le fils de Ian et créateur du fameux slogan « Sex & Drugs & Rock&Roll », à réussi.
Le début du concert donnait directement le ton. Le groupe enchainait directement Isabel, Pleasure et Claire : tous issus de ses deux derniers albums.
Une petite heure plus tard, il s’en allait déjà et laissait ses « little bunnies » belges retourner dans leurs terriers avec la promesse qu’il reviendrait jouer « forever » à Bruxelles.