Rien que ça. L’affiche de cette alliance a déchaîné les foules, déployant leurs réseaux pour voir inscrit leur nom sur la précieuse liste des invités. Elle a d’ailleurs fini par faire craquer le sous-sol du Jam pour faire place à la Galerie Horta (nouvellement Herta selon les souhaits de la Boudin Room).
Textes et Photos : Nina & Matias
J’aime les surprises, mais ce n’est apparemment pas le cas de tout le monde. La prestation acoustique de Lomepal n’a pas convaincu tout le monde. Le trio voix-clavier-guitare avait pourtant de quoi séduire même les plus sceptiques face au succès du rap.
Malgré notre bon vouloir, le beau paysage d’une population belge maitrisant si bien ses trois langues nationales reste une utopie. On n’a pas tout compris de ce qu’a dit Zwangere Guy jusqu’à ce qu’invitation soit faite au 77 de monter sur scène, rejoints plus tard par Blu Samu. Ca n’a pas freiné les ardeurs d’un public dont on pourrait douter qu’il était le même depuis le début de la soirée tant son comportement avait de schizophrénique une montée d’adrénaline en cette deuxième partie de soirée (qui en comptait cette fois quatre).
Zwangere Guy passe le flambeau à « un des types qui organise ici et qui est devenu boucher », comme le père du rappeur, apprend-on. On en profite pour souhaiter un joyeux anniversaire à la Boudin Room qui, en seulement un an, a réussi à faire passer le concept d’allier la musique au boudin pour quelque chose de tout à fait normal aux yeux des Bruxellois. Alors que, qu’on se le dise, ce principe est ce qui s’éloigne le plus de l’idée que je me fais de la normalité.
Pour ceux qui auraient passé une trop bonne soirée pour s’en souvenir, les live sont toujours disponibles et auraient d’ailleurs pu représenter la documentation principale de cette chronique tant leur qualité est bonne. Tant qu’on y est, servez-vous-en pour reproduire du boudin à la maison en passant le live d’Issa Maïga et DC Salas (alias DC Santa) capables même de faire danser mamy pour les fêtes de Noël.