Dimanche soir, le hip-hop était au rendez-vous dans la salle du Witloof au Botanique et comme à notre habitude nous étions impatients de découvrir ces artistes émergents de la scène américaine.
Nous sommes arrivés dans cette petite salle voutée pour le début de la prestation en première partie Kweku Collins, un jeune rappeur prometteur originaire de Chicago. L’ambiance commençait à pointer le bout de son nez grâce à un groupe de fans connaissant ses plus grands succès par cœur, ce qui n’a pas manqué de taper dans l’œil de cet artiste peu connu de ce côté de l’atlantique. Accompagné de son DJ survolté, Kweku n’a eu aucun mal à chauffer la salle pour la suite.
Après une courte pause juste le temps pour nous de se rafraîchir, l’arrivée de Joey Purp fut marquée par l’afflux du public venu pour sa performance et une énergie débordante d’entrée de jeux. Entre le rythme et la poésie, il nous aura fait découvrir les plus grands succès de son répertoire en enchaînant ses sons assez rapidement. L’ambiance était au rendez-vous sur des beats très travaillés variant de la Trap au Hip-hop plus oldschool ». La foule s’est laissée emporter et scandait «WE DON’T KNOW HOW TO STOP » pour l’accompagner.
Au final deux très bons concerts intimistes grâce une proximité particulière avec le public offerte par la scène pas trop surélevée du Witloof Bar.