Le peuple de l’herbe au Botanique

La tournée a commencé le 7 novembre pour leur 7éme album The next level sorti le 29 septembre de cette même année.

Pour rappel

Le peuple de l’herbe est un groupe lyonnais fondé en 1997 par Dj pee(scratch/sample) et DJ Stani rejoints ensuite par le batteur Psychotik qui rajouta à l’univers abstract hip-hop une touche plus rock. En 2000 sort leurs premier album Triple zero.

La même année, ils font appel au trompettiste N’zeng pour les aider sur la B.O d’un film de Virginie Despentes : Baise moi. Il sera intégré depuis lors comme membre à part entière du groupe.

Sur le deuxième album, P.H. Test/Two, apparaît le Mc anglais JC001(mc/beatbox) qui lui aussi est toujours membre du peuple de l’herbe.

En 2005, Spagg remplace DJ Stani au niveau des sampling et à la basse car celui-ci cherche à se consacrer à ses projets personnels.

Sans omettre les invités ponctuels comme Kreez ou Sir jean.
L’équipe principale étant au complet, les albums s’enchainèrent :

2005 : Cube

2007 : Radio Blood Money

2009 : Tilt

2012 : A Matter Of Time

2014 : The next level

Varou Jan a rejoint la composition pour ce dernier album en tant que guitariste.

Le concert

C’est une orangerie relativement pleine qui a accueilli le crew Lyonnais. Les influences sont multiples et admirablement bien orchestrées. Ils alternent et mélangent hip-hop, ragga, drum’n’bass, nu jazz, electro et rock pour nous permettre de reprendre notre souffle. Leurs 15 ans de carrière se ressentent du début à la fin : présence scénique, interaction avec le public, flow, instrus, tout y est.
Cette peuplade fonctionne un peu comme les Mbaga d’Afrique centrale ou la musique se joue ensemble et pour tous. Sans hiérarchie aucune, les musiciens s’alternent et occupent de manière égale l’espace scénique. Une fois de plus, on sent qu’ils connaissent les ficelles du métier. Entre saut et introspection musicale, le public a en tout cas vécu cette heure et demie avec intensité.

La présence d’un étudiant du conservatoire de Bruxelles à la place du trompettiste N’zeng a rendu ce concert au Botanique unique.

 

Pour finir ce concert dans lequel ils ont présenté leur dernier album mais aussi quelques-uns de leurs classiques. JC001 c’est exclamé : « DON’T FUCK THE PLANET UP »

Un beau message pour rappeler l’idéologie vert-jaune-rouge de leur début.

 

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