Ma première demi-heure, je l’ai passée en compagnie de Daniel Lopatin et de son compère encore non identifié à l’heure qu’il est. Oneohtrix Point Never c’est un voyage dans un autre monde imaginé de toutes pièces par un inventeur un peu fou qui ferait des expériences musicales sur les oreilles du public. Sur scène, ils sont deux à se livrer à ces expérimentations. Ils sont difficilement visibles sous de légères lumières, les deux panneaux qui diffusent des images sur leurs côtés et les deux stroboscopes qui flashaient le public en rythme. Les artistes se promènent dans différents styles musicaux qui se mêlent à leurs influences. Des voix robotisées, des guitares métalliques et des pointes de drum&bass. Mais après une demi-heure, il est temps pour moi de changer de salle et de genre musical.
Arrivé dans la « Rotonde », l’ambiance est beaucoup plus calme aux côtés de Protomartyr. Je suis arrivé dans cette salle sans trop savoir qui ils étaient et j’ai directement pensé qu’ils étaient anglais tant leur style musical et leur accoutrement faisaient penser à nos amis d’Outre-Manche. Et aussi peut-être car la tête du chanteur me faisait penser à celle du Premier Ministre du Royaume-Uni David Cameron. Le groupe a lâché une musique post-punk-rock efficace durant les 30 minutes que j’ai pu voir d’eux.
