Propulse – Jour 3 : Ça part dans tous les sens

Pour son dernier jour, le Propulse Festival a fait voyager le public dans des contrée musicales diverses et variées, toujours dans le but de nous emmener loin de notre zone de confort.

  • Aurel

 

Tout commence en journée avec les concerts réservés aux différents professionnels et on commence notre tour musical devant la douce electro-pop d’Aurel, le nouveau projet d’Aurelio Mattern (Sonnfjord, Lucy Lucy, Paon). Une pointe de douceur agréable pour commencer cette journée qui s’annonçait longue et riche!

Les suivants ne nous sont pas inconnus puisque cela fait plusieurs années qu’Atomic Spliff écume les différentes scènes comme le prouve leur passage sur la Last Arena lors du dernier festival de Dour. Le groupe prend les codes du reggae pour y insérer leur sauce bien belge et des éléments allant du rock au hip-hop. Le tout avec la bonne humeur qu’on leur connait.

On retourne alors à la Rotonde pour le concert de Mortalcombat. Ce groupe qui a pris le nom d’un des jeux vidéo préférés de ton enfance est enfait le nouveau projet de César Laloux, Sarah Riguelle et Jérémy Mulders, tous les trois membres d’Italian Boyfriend. ici, pas de Finish Him, mais plutôt une douce pop chantée en français.

Notre après-midi se finit devant les surprenants Toulousains Djé Balèti. Partant d’une base rock, le groupe nous fait voyager du nord vers le sud de l’Afrique pour tenter d’amener le public du Propulse dans une sorte de transe (tâche un peu compliquée il faut bien l’avouer).

  • Annabel Lee

 

On revient donc pour la dernière soirée qui nous promettait pas mal de sensations fortes. A commencer par la joyeuse bande d’Annabel Lee qui sait résolument comment enflammer un public à l’aide d’une énergie plus que débordante. Ça crie sans jamais trop en faire et ça sait mettre des coups là où il faut!

S’en vient alors Ithilien, qui fait un peu figure d’ovni dans la programmation du Propulse. Leur musique à eux c’est du folkcore. D’un côté, le folk est représenté par la cornemuse, la vieille à roue, le violon, la flûte, ou encore le bouzouki et de l’autre, on retrouve les ingrédients du métal à travers la voix puissante et les guitares, basses et batterie. Bien loin de ce que nos oreilles ont l’habitude d’écouter, mais une belle surprise au niveau de l’originalité du projet.

L’enchainement est surprenant quand on repasse à la Rotonde pour voir Shungu. L’ambiance est beaucoup plus smooth et l’artiste que l’on connait pour ses collaborations avec différents rappeurs (comme Blackweed qui les a rejoint sur scène) et ses beats teintés de jazz surprend avec ce nouveau projet live accompagné de Sanou San aux percussions et Gabriel à la guitare qui donne une dimension supplémentaire à ses productions.

La soirée touche bientôt à sa fin, mais il nous reste encore à voir les prestations de Endz et de OTON. Les premiers ont mis en commun leurs expériences respective dans différentes formations comme Austin Lace ou Flexa Lyndo au profit de leur nouveau projet qui propose un rock planant et plutôt bien ficelé. Le deuxième clôture cette édition du Propulse Festival avec des sonorités brutes alliant techno, break et bass music.

Voilà c’est fini pour cette année, mais nul doute que l’on retrouvera un bon nombre des groupes passés par ici dans les différentes scènes du pays!

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