Après vous avoir présenté un album de l’actu que j’ai aimé, je fais l’inverse dans le « Zappe ça! ». Chaque semaine vous aurez droit à un album que j’ai écouté (ou que je me suis forcé d’écouter) et qui ne m’a pas plu. Tout ça n’engage que moi mais si je peux aider vos oreilles à ne pas se sentir c’est avec plaisir.
C’est Brodinski qui a la chance d’ouvrir le bal avec « Brava » qui est le premier album de l’artiste électronique français. Pour ceux qui ne connaissent pas le personnage, Louis Rogé (alias Brodinski) est un des acteurs les plus influents des scènes nocturnes d’un peu partout sur le globe. Son label Bromance Records à produit des nombreux artistes comme Gesaffelstein ou encore Club Cheval.
Comme tout bon DJ, il a une panoplie de remixes plutôt excitants, quelques EP, compils et collaborations mais jamais il ne s’était aventuré dans l’aventure de l’album complet (et Dieu sait que c’est casse-gueule dans le monde des DJ). C’est maintenant chose faite avec la sortie tant attendue de « Brava ».
Alors, avant de parler du contenu de cet album il faut quand même qu’on parle de cette pochette. Alors oui, la beauté est subjective mais pour le coup je me pose quand même des questions. Brodinski se reposant au milieu de bouts de métal, on a déjà vu mieux.
Parlons musique maintenant! L’album s’ouvre sur le morceau « Can’t help myself ». Le premier single de Brava a été magnifiquement clippé par le collectif MEGAFORCE et ce morceau annonce directement la couleur de cet album. Brodinski a invité toute un tripotée de rappeurs plus ou moins connus du grand public à poser quelques rimes sur ses productions. Et il est bien là mon problème. Brava est une compilation de rappeurs sur des productions de Brodinski. Moi qui m’attendais à un album electro sauce frenchy façon Brodinski, je n’ai pris aucun plaisir à écouter cet album. Il plaira sûrement à certains mais moi je passe mon tour!
