Le mercredi, j’ai « Fifty »

On a enfin franchi le cap de pouvoir dire à nos amis qu’on a « Fifty » sans avoir à clarifier par plus de détails notre activité. Ce n’est plus un secret pour personne et les quelques Bruxellois dont tout le monde sait qu’ils ont régulièrement des entrées à partager — on ne sait pas trop pourquoi — à chaque édition, voient leur téléphone tinter plus que de raison à l’approche d’un des fameux concerts.

©Martin Tissot - Avalanche Prod
©Martin Tissot – Avalanche Prod

J’ai attendu certains d’entre eux avec beaucoup d’impatience, connaissant les artistes présentés. Et puis, certaines fois, je dois stalker les artistes et leurs productions à l’avance afin de ne pas faire la critique de Patrick pensant qu’il s’agit de Michel. Vendredi sur Mer me disait vaguement quelque chose, merci Spotify et ta lecture automatique.

Pour ce qui est de Martha Da’ro, c’est une autre histoire. Heureusement, les copains en ont réalisé une jolie interview et les médias belges ne m’ont pas attendue pour repérer l’artiste. Celle qui n’avait pas l’ambition de chanter m’intrigue par son timbre tant inhabituel que familier. Mon ambition dépassant ma capacité et celle de mes amis à arriver à l’heure, je débarque à temps pour un dernier morceau.

Loin de vouloir vexer les compatriotes (que je sais peu susceptibles), on sent chez Martha Da’ro, et ce, malgré elle, une propension à s’exporter non partagée par l’ensemble de la scène belge. Elle a ce truc. Ce truc qui nous donne presque envie de faire écouter ses sons au père, à la mère, au voisin (qu’il cesse avec sa drum & bass à 9 h du matin) et aux copains.

Du côté de Vendredi sur Mer, il faut dire qu’on a rarement vu tant d’enthousiasme partagé pendant et après un concert. Il est venu d’abord de celle qu’on attendait, ensuite du public la découvrant, découvrant ses danseurs et finalement de tous, et un peu de moi aussi. Bref, tant que tout le monde est content, je suis contente. Mentionnons néanmoins la mise en scène construite par deux corps se mouvant aux côtés de la chanteuse donnant à l’ensemble un caractère ayant trait à la performance, presque mystique.

Et comme la musique adoucit les mœurs, mais aussi les cœurs, la Fifty Fifty s’est à nouveau associée à la Plateforme Citoyenne pour la collecte de vêtements et produits de soin directement sur place. Si c’est le prix à payer, c’est pas cher payé.

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