Sorry not sorry Tommy

Attention fans de Tommy Genesis, cet article est totalement subjectif et mon ressenti sur son passage au Botanique est sans doute influencé par la fatigue accumulée lors des premiers jours du week-end, mais pas seulement.

©Jordan Cubahiro
©Jordan Cubahiro

À mon arrivée, je vois sur l’écran à l’entrée de la salle que Tommy Genesis commençait à 20 h 45 et pas à 21 h comme je le pensais. Je me suis alors précipité dans la salle en espérant ne pas avoir déjà manqué une partie de son concert. En lieu et place de Tommy, je tombe sur sa DJ (qui se révèle être aussi sa meilleure amie) qui tente de chauffer la salle avec un mélange de hip-hop et d’EDM assez désastreux en termes de fluidité et d’originalité. Après 20 minutes que je qualifierais facilement des pires que j’ai dû vivre ces derniers mois, elle est enfin partie de la scène en nous annonçant l’arrivée de celle que tout le public attendait.

Après un entracte d’une dizaine de minutes pour nous laisser écouter Sicko Mode et autres tubes hip-hop, voilà que monte enfin sur scène Tommy Genesis avec son énergie presque enfantine. Le choix de la salle s’est peut-être révélé fatal pour la jeune Canadienne qui aime être au contact de son public. Une salle plus petite et intimiste lui aurait peut-être permis d’établir un lien plus direct avec tout le monde. Ici, elle semblait parfois un peu perdue face à la salle comble de l’Orangerie. Ceux aux premiers rangs ont dû vivre l’expérience de leur vie, les autres un peu moins.

Si ses morceaux ont eu un peu de mal à attirer mon attention tant le tout semblait un peu brouillon, elle n’était pas du tout aidée par sa meilleure amie qui a parfois eu du mal à bien gérer ses platines pour lancer les instrus au bon moment. Ce qui a un peu gâché l’effet qu’auraient pu faire certains morceaux comme Tommy.

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