Le fondateur des War on Drugs est venu jouer son dernier album « Bottle It In » devant une Ancienne Belgique qui faisait salle comble pour prendre part à la balade organisée par l’artiste américain et son groupe les Violators.
Les musiques de Kurt Vile nous racontent les histoires de l’Amérique. L’Amérique dans laquelle les mémoires se croisent et se recroisent pour former un tout, l’Amérique des écorchés vifs. Cette Amérique qui force ces habitants moyens à voyager à travers les états, transportant avec eux leurs récits. C’est donc cette grande fable que nous raconte Kurt Vile avec une voix de texan, ce qui demeure paradoxal pour ce pennsylvanien. Sans oublier ces petits cris qu’il pousse périodiquement le long de ces chansons.
Cette folk que nous chante l’artiste est intimiste, mais transporte tout le public. On le ressent dès les premières notes sur sa Fender Jaguar, l’artiste veut nous accompagner dans une douce balade pour nous raconter plusieurs fables. Il y parvient avec douceur, faisant danser son auditoire comme des épis de blé au gré du vent.
C’est un concert tout en nuance qui se vit les yeux fermés que nous offre le musicien. À l’heure où les concerts ont besoin de plus en plus de visuels, on peut affirmer qu’il est bon de temps en temps de revenir à certaines racines musicales. Juste un musicien et son groupe sur scène pour laisser notre imagination nous vagabonder sur les notes et les paroles de l’artiste.