Nostalgie de l’été avec Roosevelt

Roosevelt était une des pépites du label Kitsuné créé par Gildas Loaëc. Révélé en 2013 en apparaissant sur les diverses compilations de la maison, le producteur allemand de 28 ans est venu nous présenter son deuxième album à l’Ancienne Belgique pour un concert sold out.

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Quand j’ai découvert Roosevelt, je venais de finir le lycée et j’allais dignement fêter la fin de cette période en me ruant vers la mer avec dans feu mon ipod la toute dernière compilation d’un label que j’adore et qui transpire le soleil et les vacances, Kitsuné.

J’ai donc écouté le Trip Mode du label parisien qui me propose comme à son habitude une sélection ultra raffinée de ses derniers sons indés aux sonorités estivales avec toujours une teinte de funk napée de french touch. Mais il y a une chanson qui a particulièrement retenu mon attention et qui a résumé mon été à elle seule de par son aura et sa légèreté, c’est Montréal de Roosevelt. Quatre minutes de légèreté qui commencent comme le décollage d’un avion, accompagné tout le long par la douce voix du jeune producteur.

Ce morceau a profondément marqué l’identité musicale de l’artiste. Sa musique sera un rock indé léger, teinté de funk à la manière d’un Jungle qui serait resté un peu trop dans les nuages. C’est donc avec une grande attente que j’attendais son dernier album « Young Romance », mais malheureusement dès les premiers morceaux on peut entendre que la fibre de l’artiste s’est peu à peu, et au fur et à mesure du changement des tendances, rapprochée de la musique dite « commerciale ».

Malgré tout, je demeurais sûr que l’artiste n’avait rien perdu de ses premières années chez Kitsuné. Je me suis donc rendu à l’Ancienne Belgique pour aller voir en live cet album que je n’arrivais pas à aimer. Et force est de constater que le producteur n’a rien perdu de ce son qui fait la particularité de Kitsuné, ce beat french touch et planant.

L’artiste enchaîne ses compositions avec un public acquis dès les premières notes. Roosevelt offre des meilleures mélodies estivales à une audience qui semble, comme moi, avoir une certaine nostalgie de l’été. Un public qui danse avec légèreté sur les riffs groovy de l’artiste qui s’enchaînent au fur et à mesure de la soirée.

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