BJ The Chicago Kid envoute la Rotonde

S’il y a une prestation que l’on attendait depuis longtemps, c’est bien celle de Bryan Sledge, plus connu sous le nom de BJ The Chicago Kid. Son show nous a convaincus. Du R & B, de la soul, mais surtout énormément d’émotions !

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© Eugène Kahlo

Mais avant de parler de la tête d’affiche, attardons-nous sur celui qui a eu la lourde tâche d’ouvrir la soirée. Bringhim est un jeune rappeur né au Congo en 1993, mais c’est en Belgique qu’il a passé la plus grande partie de sa vie. Aujourd’hui, grâce à ses sonorités puisées entre autres au rap US et à ses clips travaillés, il se fait sa place dans le paysage du hip-hop belge. Il n’est jamais aisé d’être la première partie, surtout quand on se retrouve seul sur scène suite au congé maladie de son DJ. 

Mais ce n’est pas ça qui arrête le jeune Belge. Seul, il squattera le devant de la scène, presque dans le public. Il passe en revue ses morceaux qui ne demandent qu’à devenir des tubes. Le courant semble passer dans l’assistance et petit à petit il réussit à nous emmener dans son univers et le suit dans ses morceaux que peu semblaient connaitre avec en point d’orgue son morceau Pocahontas. On de demande qu’à le revoir avec son équipe au complet. Pour écouter son premier EP, c’est sur son soundcloud que ça se passe.

La suite de la soirée sera bien plus teintée soul. BJ The Chicago Kid arrive sur scène juste après son DJ et son guitariste. Il se met dos au public et contemple le drapeau en fond de scène qui représente le design de son dernier album « In My Mind ».
Celui qui a auparavant travaillé dans l’ombre de plusieurs artistes se présente pour la première fois en « solo » à Bruxelles. Il puise dans ses nombreuses influences pour ressortir le meilleur du hip-hop, de la soul voir même du gospel.

Depuis qu’il s’est fait repérer par le célèbre label Motown Records (Michael Jackson, Marvin Gaye, The Temptations,…), l’enfant de Chicago n’arrête plus de sortir des tubes en compagnie des plus grands noms du hip-hop actuel comme Kendrick Lamar ou Chance The Rapper.

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© Eugène Kahlo

Si l’on connaissait déjà ses morceaux, on se demandait ce qu’il valait sur scène. Il ne lui aura pas fallu plus de cinq pour faire disparaitre toutes nos interrogations. Si la voix est là, la prestation est des plus convaincantes. Une proximité avec le public qui fait parfois défaut à bien des artistes. Il s’arrête après presque chaque morceau pour raconter une anecdote sans jamais trop en faire. Il se permettra même quelques larmes en racontant le destin de ceux qui n’étaient plus là.

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© Eugène Kahlo

Ses morceaux s’enchainent avec une virtuosité impressionnante. Ses passages aux percussions sont un plus non négligeable dans le rythme de la prestation et après près d’une heure de concert, il laissa au public le choix de ses deux derniers morceaux. Tout vient à point qui sait attendre, le morceau « Church » clôture sa magnifique prestation. En entonnant « Hopefully we can go to heaven » en plein milieu du public, il traduit notre voyage en sa compagnie vers le septième ciel.

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