|Interview| Cinq questions à Raär

On l’a découvert il y a quelques mois avec son magnifique « Sometimes I hear Sirens ». Le jeune producteur français a joué en dj-set pour la première fois à Bruxelles lors de la première soirée des Chineurs de Belgique à l’Epicerie Moderne. 

On parle beaucoup de Lo-Fi en ce moment… Tu es l’un des représentants de ce style, comment le décrirais-tu?

Pour moi c’est l’inverse de la musique club, de la minimale. C’est essayer de retrouver de l’authenticité, retrouver le son un peu crade d’un club où la musique va trop fort. C’est le sentiment que je cherche à retrouver.

Tu as d’abord commencé par la production avant de te mettre à mixer. Comment es-tu arrivé à la musique électronique?

J’ai toujours écouté beaucoup de musique électronique et puis dans mon école (la SAE) il y avait un studio de production. J’ai commencé à y faire des prods, la première que j’ai faite est d’ailleurs toujours sur mon soundcloud, Best intentions :

Ton morceau « Sometimes I Hear Sirens » a connu un assez bon succès, peux-tu nous parler de la composition de ce morceau ?

J’ai commencé avec les synthés, des synthés très atmosphériques. Ensuite, les drums, j’ai rajouté une petite ligne d’acid et puis le vocal… Je finis toujours avec le vocal. Je fais mon track et s’il y a un vocal qui m’inspire j’essaye de la découper et de la caler. Je pense que le vocal et l’acid ont beaucoup joué dans le succès du morceau. Une sortie vinyle est prévue sur le label House Plants en 2017.

Un artiste que tu nous conseilles de suivre ?

Snow Bone et Nthng du label Lobster Theremin. Surtout Nthng ! Ses sets tapent vachement bien, c’est limite un peu techno-indus.

Quels sont tes projets pour la suite ?

En plus de Sometimes I Hear Sirens sur House Plants, plusieurs VA (Various Artist) vont sortir… Des morceaux signés sur Who’s Susan, Nagual Drift, La Chinerie et Mint Tea. Un EP aussi sur le label Piff Records.

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