A l’occasion du Propulse Festival, on a rencontré quelques artistes qui, selon nous, feront demain. C’est au tour de Martha Da’ro, qui s’échappe pour la première fois en solo du projet Soul’Art, de se dévoiler.
Martha Da’ro est une artiste multidisciplinaire qui s’est retrouvée là où elle est un peu par hasard en se laissant porter par les opportunités. Tant en musique qu’en cinéma, son énergie contagieuse risque de l’emmener loin! On l’a rencontrée pour qu’elle se dévoile un peu avant sa prestation au Botanique.
Peux-tu nous parler de ton parcours artistique ?
Je n’ai aucune formation ! La musique ça a commencé avec Soul’Art. Ce sont eux qui m’ont introduit dans le monde de la musique. Au début, je n’avais pas l’ambition de chanter, j’aimais juste bien écouter de la musique. Ils m’ont donné une chance parce qu’ils croyaient en moi et en ma voix et c’est là que je me suis développée comme artiste. Après, j’ai fait un casting parce que je n’avais rien à faire et on m’a donné le premier rôle (dans le film Black de Adil El Arbi et Bilall Fallah) et ça a explosé.
Pourquoi avoir décidé de te lancer en solo ?
C’était quelque chose que je sentais que j’avais besoin de faire. J’avais envie de me développer encore plus en tant qu’artiste et je voulais savoir ce qu’un son pur Martha allait donner.
Quels sont tes points forts ?
Le fait que je me sente libre dans tout ce que je fais. Je commence toujours par l’écriture et quand j’écris c’est du pur Martha et je ne prends pas en considération si les gens vont aimer ou si ça va passer ou s’il y a un public pour ça, mais je fais juste ce que moi j’ai envie d’écouter.
Et du coup, quels sont tes points faibles ?
La patience ! Ça fait longtemps que je travaille sur ça. Par exemple j’avais travaillé sur mon EP entre cet été et novembre et je me disais que j’allais le sortir fin décembre ou en janvier. Heureusement, il y a des gens qui m’ont dit de me calmer !
Qu’est-ce qui te motive le plus dans ton métier d’artiste ?
Tout ! À chaque fois que je suis dans un studio, à chaque fois que je suis sur scène, à chaque fois qu’on dit Cut ou Action… c’est là que je sens que je suis à ma place.
Quelle est ta plus grande fierté en tant qu’artiste ?
J’aime bien faire beaucoup de trucs différents, il y a l’acting, la musique, j’aime bien écrire, réaliser des clips, travailler sur des habits… et on m’a dit il faut que tu choisisses un seul truc et que tu y ailles à fond, mais quand je fais seulement une seule chose, je sentais qu’il y avait une partie de moi qui voulait faire tout le reste. Ma plus grande fierté est de ne jamais avoir lâché l’affaire en me disant que j’allais faire ce que je voulais faire et ce que j’aime faire.
Que peut-on te souhaiter pour 2019 ?
Que les gens écoutent ma musique un peu partout dans le monde, que les gens soient touchés par ce que j’ai à dire, que les gens soient inspirés par le son et les visuels. Inspirer les autres artistes à devenir ce qu’ils ont envie de devenir.
Et dans 5 ans tu te vois où ?
Dans 5 ans, j’espère avoir acheté la maison de ma mère et de ma grand-mère. Mon plus grand-rêve, c’est de bâtir un orphelinat artistique en Angola avant mes 45 ans. J’espère que dans 5 ans j’aurai déjà pu faire quelques choses pour ça !
Des artistes avec qui tu voudrais collaborer ?
FKJ, je sens que quand je vais poser ma voix sur ses prod ça va être bien ! Mais aussi Missy Elliott, j’aimerais aussi jouer dans un film de Tarantino ou écrire un scénario avec lui.