Jez Dior & Watsky au Botanique

Une fois n’est pas coutume, nous avons fait confiance aux programmateurs de la salle bruxelloise en nous laissant tenter par deux artistes qui étaient peu connus à nos oreilles. Mais un concert de hip-hop est souvent une bonne expérience.

La première chose qui nous frappe en arrivant, c’est l’âge du public qui nous semble bien plus jeune que ce que l’on a l’habitude de voir au Botanique.

Jez Dior, le premier artiste à occuper la scène de l’Orangerie (une des nombreuses scènes du lieu), a déjà commencé sa prestation quand nous sommes rentrés.

©Eugène Kahlo

A seulement 20 ans, il a créé son propre label appelé « Funeral Crew » et il vient de sortir l’EP « Youthanasia ». Accompagné de son DJ, il balance un rap posé qui prendra petit à petit des airs plus « commerciaux » avec l’avancée du concert.

Petite surprise aussi puisqu’il a invité le jeune 12AM de son label à l’accompagner sur deux morceaux. Un peu trop de vocodeur à notre gout mais bon…

Après près de 40 minutes de concert et une dizaine de « A fucking dream come true » Jez Dior s’en va sous les applaudissements d’un public qui n’attend plus que l’arrivée de Watsky.

©Eugène Kahlo

Après quelques minutes de pause et l’installation de la batterie, de la guitare, de la basse et des quelques autres micros qu’utiliseront Watsky et ses musiciens, arrive Chukwidi Hodge. Celui-ci se révèlera être l’énergique batteur du groupe. Mais en attendant, il nous offre un « DJ Set/One Man Show » en guise d’échauffement. Quelques classiques du hip-hop et quelques blagues plus tard, il décide que le public est prêt à accueillir la tête d’affiche du soir.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que George (Watsky) a plus d’un tour dans son sac. Tantôt posé sur un slam, tantôt plus énergique et rapide, il s’accompagne de rythmes a forte influence rock. Point positif aussi pour la chanteuse qui accompagne le groupe qui même si elle rend parfois le tout un peu trop pop à notre goût arrive quand même sur certains morceaux à apporter un plus non négligeable.

©Eugène Kahlo

Le public en tout cas connait en grande partie les paroles du rappeur originaire de San Francisco. L’ambiance est arrivée à son comble sur les derniers morceaux. Mais le public bruxellois en voulait encore et Watsky est revenu pour un dernier morceau en terres belges.

Une nouvelle belle découverte pleine d’énergie pour nous!

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