Nuits du Bota 2018 : Clap week-end numéro 1

Avant de commencer notre deuxième long week-end des Nuits du Botanique 2018, on vous partage nos avis sur les concerts de Siboy, Lord Gasmique, Loud, Soom T, Noah Slee, Témé Tan, Nakhane et Esinam.

Siboy © J.C.
Siboy © J.C.

Loud, Lord Gasmique et Siboy par Matias 

Pour lancer mes Nuits sauce 2018, quoi de mieux qu’une soirée où le rap francophone était plutôt bien représenté. Si on a beaucoup parlé de la France et de la Belgique ces dernières années, le rappeurs québécois font de plus en plus parler d’eux de ce côté de l’Atlantique.

La premier à se présenter devant nous s’appelle Loud, vient de Montréal et venait présenter son dernier projet Une année record sorti à la fin de l’année passée. La particularité de Loud est qu’il manie aussi bien le français que l’anglais dans ses morceaux. Le concert était un peu court, mais après avoir passé en revue ses tubes Nouveaux riches, 56K ou encore Devenir immortel, il m’a donné envie de le revoir et ça tombe bien parce qu’il sera à Dour !

Avant d’arriver en France, je fais d’abord une escale par Bruxelles avec Lord Gasmique. Et même si sa voix plus que grave et son talent d’écriture ne m’ont jamais laissé indifférent, sa façon de parler inlassablement de son pénis ont presque fini par me fatiguer. Mais c’est à ce moment-là qu’il a invité une partie du 6 O’Clock Gang à le rejoindre sur scène pour terminer le show en beauté.

Le dernier à se présenter devant moi n’est autre que Siboy, le rappeur cagoulé membre du 92i. Si ce n’est pas vraiment le genre de rap que j’écoute, la présence d’un batteur sur scène apportait ce petit quelque chose qui fait l’originalité de sa prestation !

Trap Life !

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Soom T © Eugène

Noah Slee et Soom T par J.C. 

Samedi après une émission radio en direct d’une superbe exposition des élèves du 75  organisée par SubLab je suis parti vers le Botanique pour le concert de Soom T.

Pour la première partie, Noah Slee , l’artiste aperçu dans un COLORS, a mis tout le monde d’accord. Le jeune Néo-Zélandais basé à Berlin a transporté toute l’Orangerie dans son univers mélangeant RnB, soul et electro-futuriste. Sa voix douce et puissante à la fois m’a plongé dans une ambiance chaleureuse et posée en attendant l’énergique Soom T.

Il y avait une attente assez longue entre les deux concerts pendant laquelle j’ai été abreuver mon foie de quelques bières sans trop me poser de question. Mais je me suis rendu compte plus tard que j’avais aussi accès à la Rotonde où se jouait le concert de Mabel et de Ivy Falls ! Malheureusement il était trop tard, honte à moi..

Retour dans l’Orangerie et voilà Soom T qui débarque haute comme trois pommes. La reggae woman est arrivée sur scène avec une énergie de dingue. Son flow et sa présence sur scène nous ont plongés dans une ambiance ensoleillée que nous retrouvons souvent dans les festivals tels que le Couleur Café ou Esperanzah.  Elle nous en en plus régalé avec des textes engagés à la façon des grands reggae mans de l’histoire.

Nakhane © Double Péné
Nakhane © Double Péné

Esinam, Nakhane et Témé Tan par Double Péné

Ce dimanche, j’ai emprunté le chemin des Nuits pour la première fois de la saison. Au programme : Esinam, Nakhane et Témé Tan ! Au rapport, double Péné !

Esinam est Bruxelloise, d’origine ghanéenne, ce qui teinte sa musique de sonorités venues d’ailleurs, et franchement envoûtantes. L’artiste est un mini-orchestre à elle toute seule ; accompagnée de ses machines, de sa flûte et de sa voix, il n’en aura pas fallu beaucoup plus pour s’approprier le public, ni pour nous mettre en jambes. Un peu timide, elle a laissé parler sa belle musique pour elle. Une artiste à bien conserver dans vos radars !

On enchaîne avec Nakhane, artiste couteau suisse venu d’Afrique du Sud. Je dis couteau suisse parce qu’en plus d’avoir une voix très pure, il s’accompagne au synthé et à la guitare, mais il est aussi un danseur fou, et il se targue en plus d’un charisme scénique dont j’avais rarement été témoin. Lors de son concert, l’artiste nous a confié se sentir comme Barry White. De mon côté, moi, je ne me sentais plus ! Qu’il s’agisse du contenu de ses textes, de ses interactions avec le public, ou encore de son élégante impertinence, Nakhane nous a proposé un sans-fautes.

Enfin, pour terminer cette belle soirée à l’Orangerie, Témé Tan a pris possession de la scène. Je dois avouer que j’étais impatiente de le voir, lui qui ne cesse de nous séduire. Son dernier clip avec Le Motel en est une belle preuve ! Le set up scénique, très simple dans sa construction, n’en était pas moins efficace ! Il se composait de longs draps blancs tombant du plafond et disposés tout autour de l’artiste. Témé Tan arrive derrière ces draps, et cela fait un effet ombres chinoises. Ensuite, il repasse devant pour prendre sa place derrière ses machines et son micro, et la magie a opéré.

En conclusion, un trio bien doux pour entamer la semaine !

On se retrouve dès demain devan Ulysse, YellowStraps et Otzeki ou plus tard pour Chaton, Pitcho, la soirée La Brique avec Swing, Lous & Primero, Blu Samu, Little Simz…

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