Balade aux enfers avec Ho99o9

On est bien aux Nuits du Botanique non ? Et quoi de mieux qu’une bonne soirée punk pour épicer les festivités ? C’est chose faite avec 404, Flohio et les tarés de HO9O99. Comme d’habitude votre serviteur vous fait un récap’ en direct des enfers.

© Jordan Cubahiro
© Jordan Cubahiro

Je ne sais pas vous, mais ici chez Lifestage on adore les métissages de musique, alors quand on apprend qu’une soirée punk/rap se prépare aux nuits, ni une ni deux on s’est tous battus pour y aller ! Et on n’a pas été déçus du voyage, car ce qui est assez sympa dans les concerts où se mélangent les genres, c’est que les publics aussi se mélangent. C’est donc avec une grande joie que j’ai aperçu des hordes de métaleux et de fans de rap s’amasser au Bota pour former un cocktail explosif attendant les trois étincelles que sont 404, Flohio et Ho9o99 pour faire sauter cette poudrière.

J’arrive au dernier morceau de 404 et je sens déjà la pression monter dans le public avec leurs sonorités abrasives qui nous rappellent les meilleurs morceaux de Death Grips de par leurs instruments saturés.

À peine le temps de me prendre un t-shirt au shop de Ho9o99 (quand on aime on ne compte pas) que je file direct voir ce que l’ami Jo’ m’avait qualifié d’ASAP Rocky au féminin, et plusieurs morceaux plus tard, les faits sont là ! Flohio, la jeune nigérienne de 25 ans retourne le public avec une facilité déconcertante, enchainant ses tubes « 10 More Round » et « Watchout ».

Arrivé à la fin de son show on en redemande tous encore, mais les monstres de Ho99o9 doivent finir d’achever un public déjà bouillant.

Je dois vous avouer que je serais incapable de vous dire quel était le premier morceau, puisqu’au bout de 30 secondes j’ai déjà été happé dans un méga pogo de l’enfer m’envoyant au centre d’une foule devenue totalement dingue, que le groupe s’amuse à envoyer toujours plus loin dans les pogos et mosh pit avec leurs fameux « STREET POWER » et « BONE COLLECTOR ».

On notera un petit medley hommage de Prodigy qui, un mois après la mort de Keith Flint, sonne comme un requiem punk et flamboyant pour et par un groupe mythique.

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