Donne à Flavien Berger et il te le rendra au centuple

On est plus ou moins à la moitié de ces Nuits du Botanique version 2019. Cette fois-ci je me suis rendu dans le Chapiteau pour voir un Flavien Berger en pleine forme qui a porté le public pendant près d’une heure et demie lors d’un voyage psychédéliquement drôle.

© Matias Antu
© Matias Antu

J’ai beau aller le voir à chaque fois qu’il est de passage à Bruxelles ou dans un festival, je n’arrive pas à me lasser des performances proposées par Flavien Berger. Ses morceaux que je croyais connaître sur le bout des doigts se transforment tout à coup en quelque chose de complètement différent, ce qui fait qu’avec lui chaque concert est totalement différent.

Seul sur scène, accompagné de ses claviers et de ses fantômes en tissu noir qui lui servent de danseuses, il n’a eu aucun mal à enflammer le public du Chapiteau qui reprenait en cœur la plupart de ses morceaux. Les chansons s’enchainent et glissent sur moi avec douceur et je sens que la tension monte petit à petit vers la fin.

Flavien Berger est aimé par son public et il leur rend plutôt bien. Plus le public est réceptif à ce qu’il est en train d’offrir, plus il aura envie de bien faire et de surprendre l’audience. Que ce soit par l’intensité de sa prestation, par de petites improvisations ou des petites remarques entre ses morceaux où sa gêne devient humoristique.

Avant de s’en aller, il a encore quelques plans pour finir en beauté. Tout d’abord il nous a raconté l’un de ses premiers concerts qui avait eu lieu dans la petite salle de la Rotonde pendant lequel il s’est accroupi au milieu du public pour pouvoir sauter avec lui, chose qu’il a refaite dans ce Chapiteau bien plus grand. À son retour sur scène, il nous dit qu’il ne veut pas faire comme tous les artistes en partant de scène pour revenir après les cris enflammés du public. C’est alors qu’il entame son morceau La fête noire pour transformer la salle entière en fête foraine et laisser le public s’en aller en paix.

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