Dans le prisme de Jon Hopkins

Sensuel, hypnotisant et pénétrant, on ne présente plus Jon Hopkins, véritable référence de la scène IDM londonienne depuis plus de dix ans. Après un passage remarqué l’été dernier au festival de Dour pour présenter son nouveau live set tiré de son dernier album « Singularity » le producteur de 39 ans était de passage à l’Ancienne Belgique pour une séance d’hypnose à guichet fermé.

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Cela fait quelques années que Jon Hopkins nous offre des sonorités qui tirent de plus en plus vers une IDM transcendant les foules, laissant son côté ambiant au vestiaire. Avec son dernier album « Singularity » sorti en mai dernier, l’artiste nous offre une fois de plus une fascinante fresque hallucinée, à la fois puissante et envoutante avec le morceau « Emerald Rush » qui nous a tous fait rêver l’hiver dernier.

C’est donc avec une grande attente que la foule s’est pressée hier soir à l’Ancienne Belgique pour faire salle comble. Un public galvanisé par un set endiablé de la résidente du Phonox à Londres, HAAI, qui se chargeait de la première partie.

Puis, vint le tour de Jon Hopkins qui dès le début a su saisir ses fans avec des basses lourdes et prenantes. L’artiste, toujours armé de ces deux fidèles Kaossilators Pro, s’amuse à casser et modifier ses productions pour mieux les restituer comme un joyau qu’il offre à son public.

Public avec lequel il joue tout au long de la soirée, le surprenant à chaque note qu’il retient le plus longtemps possible afin de maintenir son auditoire en haleine. C’est à ce moment que le producteur se transforme en magicien et nous offre ces beats qui ont fait sa signature. C’est ainsi que le frisson de la première écoute réapparait amplifié par une foule qui hurle de joie telle une messe transcendante.

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